**Article originalement en anglais.**
Après avoir rencontré certaines de ces étonnantes équipes scolaires lors de leurs réunions d’intégration, ce qui est vraiment ressorti, c’est la diversité apportée par chaque école en ce qui concerne leur processus, leurs progrès et leurs projets. Nous avons vraiment un éventail d’éducateurs qui en sont à des stades différents de leur réflexion, mais qui travaillent en fin de compte pour atteindre le même objectif, à savoir intégrer le jeu dans leurs écoles, non pas comme un projet ponctuel, mais comme une façon d’être. Les réunions d’intégration ont permis de rendre leur réflexion visible et de faire entendre leur voix en ce qui concerne leurs motivations et leurs espoirs pour le réseau, et ce que j’ai vu, c’est un nombre impressionnant d’enseignants qui se consacrent à eux-mêmes et à leurs pratiques pour mettre les élèves au premier plan.
Leurs principes et leurs pratiques semblent découler de leurs élèves, qu’il s’agisse de leurs besoins, du développement de la langue, du bien-être, de l’engagement, de l’assiduité, etc., afin d’utiliser le jeu comme un outil supplémentaire dans leur boîte à outils d’enseignement en créant des espaces sûrs pour que les apprenants puissent briller. Ce n’est certainement pas une tâche facile. Personnellement, je viens d’un milieu où les philosophies d’enseignement sont assez prescriptives, le programme dictant de nombreuses décisions pédagogiques aux enseignants. Je suis émerveillé de voir comment ces enseignants travaillent dans le cadre du programme d’études général pour atteindre les résultats requis, mais de manière ludique. Nous disposons d’un réseau d’enseignants qui réfléchissent, enseignent et testent actuellement de manière ludique, dans le cadre des capacités et des limites de leurs écoles et de leurs communautés, ce qui est en soi un exploit incroyablement inspirant, mais la possibilité de relier ces diverses idées et façons de penser constitue un puissant pas en avant auquel je suis très enthousiaste de participer.
Sajani Karunaweera est une étudiante sri-lankaise diplômée. Elle s’intéresse de près au domaine des technologies éducatives et à la manière dont les outils numériques peuvent être utilisés de manière critique, réfléchie et accessible. Que ce soit dans le contexte de l’enseignement, de l’évaluation ou du développement professionnel, son travail tente d’appréhender l’utilisation des technologies, non pas comme un substitut à l’enseignement, mais comme un outil pour l’enseignant avisé. Son implication dans ce réseau s’appuie sur ses motivations pour promouvoir des espaces sûrs permettant aux élèves d’exprimer, d’explorer et d’élargir leurs connaissances, que ce soit physiquement ou numériquement, grâce au pouvoir du jeu.