Équipe de recherche et soutien

Amal Boultif, PhD

Professeure adjointe à l’université d’Ottawa, Amal Boultif se spécialise en orthodidactique du français et en formation des maîtres. Ses recherches portent sur les approches innovantes en éducation qui intègrent la multimodalité, le jeu, le numérique et les cultures populaires dans divers contextes d’enseignement-apprentissage francophones. Elle a enseigné le français, durant une vingtaine d’années, au secondaire, en Algérie. Sa recherche doctorale portait sur les ateliers d’écriture créative slam et sur la motivation à écrire.

Megan Cotnam-Kappel, PhD

Franco-ontarienne engagée et professeure spécialiste en technologie éducative et en éducation en milieu minoritaire, Megan Cotnam-Kappel est particulièrement passionnée par la découverte de pratiques novatrices de l’apprentissage par le jeu qui valorisent les identités, langues et voix des élèves.

Phyllis Dalley, PhD

Construite dans les langues française et anglaise, de l’Acadie à l’Alberta, Phyllis Dalley, PhD, est engagée depuis plus de trente ans pour une éducation de langue française qui place l’engouement pour l’apprentissage et l’enseignement au centre d’une culture scolaire inclusive. Elle souhaite explorer, avec le personnel scolaire, comment se joue le relationnel, le communicationnel et le culturel dans une pédagogie d’apprentissage ludique, notamment lorsque les compétences linguistiques des élèves sont variées. Elle est directrice fondatrice des Chantiers d’actions et de recherches en francophonies inclusives.

Michelle Schira Hagerman, PhD

Fille-de-fermier-devenue-enseignante et chercheuse en éducation, Michelle Schira Hagerman est heureuse lorsqu’elle conçoit des expériences d’apprentissage ludiques pour ses étudiants. Elle adore les petits moments de découverte et les complexités de la création de sens avec des textes, des matériaux et des outils, tant numériques que physiques. Elle est Professeure agrégée avec spécialisation en technologies éducatives à la Faculté d’Éducation de l’Université d’Ottawa.

Jess Whitley, PhD

Professeure d’éducation inclusive, l’intérêt de Jess Whitley envers l’apprentissage par le jeu vient de sa passion pour l’inclusion et l’accessibilité. Pour Jess, chaque enfant a le droit de bénéficier du jeu. Les enfants qui ont souvent du mal à s’engager dans les écoles peuvent s’épanouir grâce au jeu, en particulier entre les âges de 9 et 13 ans, à l’approche des années de collège où le jeu est souvent considéré comme un privilège. Qu’il s’agisse d’apprendre par le jeu non structuré dans une cour d’école, de jouer à risque dans une forêt ou de fabriquer des instruments à partir de matériaux recyclés, l’apprentissage par le jeu est essentiel pour certains et bon pour tous.

Josée Lebel, BSc, BEd, MSC, PhD

Josée compte plus de 25 ans d’expérience en enseignement dans les écoles, les centres des sciences et les musées à travers le Canada. En 2011, elle crée Beyond the Blackboard Educational Consulting qui offre des services de développement stratégique et pédagogique aux organismes d’éducation informelle, favorisant des liens puissants aux normes provinciales. Lors de ses études doctorales, elle a étudié les enjeux liés au dialogue exploratoire dans les classes de sciences en milieu minoritaire francophone. Elle cherche à créer les conditions idéales qui permettent aux élèves de prendre le risque de « parler sciences » et de co-construire les savoirs ensemble. Elle est très sensible aux enjeux linguistiques du milieu minoritaire francophone.

Assistant.es de recherche

Nicolas Gourde

Nicolas est diplômé de l’Université d’Ottawa. Dans le cadre de son mémoire de maîtrise, il a cherché à rendre compte des différents mécanismes en jeu contribuant à la (re)production ou à la transformation d’une culture académico-sportive (cis)hétéronormative et (hétéro)sexiste présente en contexte de formation à l’enseignement en éducation physique. À travers son projet, il souhaite offrir une occasion critique d’exposer les limites et les visées régulatrices de cette dernière, mais également d’en témoigner les pratiques subversives venant troubler (et possiblement transformer) cette culture genrée. À l’extérieur de l’école, Nicolas s’avère un passionné de la cuisine, de l’entraînement physique et de la poterie. 

Alison Cattani-Nardelli

Diplômée de l’Université d’Ottawa, elle y a étudié les lettres françaises et l’entrepreneuriat avant de compléter une maîtrise ès. arts en Éducation. Dans le cadre de sa thèse, elle a eu l’occasion d’étudier les pédagogies alternatives et leurs effets en contexte social défavorisé. Pendant deux ans, elle a contribué à des projets de recherche portant sur le mouvement bricoleur (Maker) et l’équité numérique en Ontario, dirigés par Megan Cotnam-Kappel et Michelle Schira Hagerman, et participé à la rédaction d’un guide sur l’apprentissage à distance pour les élèves ayant des besoins particuliers pour le Ministère de l’Éducation de l’Ontario. 

A. Sajani Karunaweera

Étudiante diplômée du Sri Lanka, Sajani Karunaweera est profondément dévouée au domaine des technologies éducatives et à la façon dont les outils numériques peuvent être utilisés de manière critique, réfléchie et accessible. Que ce soit dans le contexte de l’enseignement, de l’évaluation ou du développement professionnel, son travail tente de saisir l’utilisation des technologies, non pas comme un remplacement de l’enseignement, mais comme un outil pour l’enseignant avisé. Sa participation à ce réseau s’appuie sur sa motivation à promouvoir des espaces sûrs permettant aux élèves d’exprimer, d’explorer et d’élargir leurs connaissances, que ce soit physiquement ou numériquement, grâce au pouvoir du jeu. 

Gladys Ayson

Candidate au doctorat dans le programme de psychologie expérimentale de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur le développement cognitif des enfants, en particulier sur leur compréhension de l’avenir. Elle travaille également pour une organisation à but non lucratif qui donne des cours d’anglais et de littératie financière à des enfants nouvellement arrivés au Canada. Ses passions : le soutien aux nouvelles familles canadiennes, la traduction de la recherche sur les enfants dans l’optique de la rendre plus accessibles aux familles, et d’être agente de changement dans le système éducatif canadien

Béatrice Crettenand Pecorini

Riche de son expérience humanitaire, avec son profil atypique entre santé et éducation, Béatrice Crettenand Pecorini porte actuellement ses travaux de recherches doctorales sur l’apprentissage tout au long de la vie et les apprentissages intergénérationnels formels et informels en utilisant le numérique. Elle a participé à plusieurs projets de recherche portant entre autres sur l’enseignement-apprentissage du français intégrant la multimodalité et le numérique, le mentorat et les apprentissages intergénérationnels ainsi que sur les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers. 

Sima Neisary

Sima Neisary est doctorante à la Faculté d’Éducation de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur les inégalités numériques qui touchent, particulièrement, aux apprenants de langue seconde (ALS) et aux personnes nouvellement arrivées au Canada. Elle cherche à amplifier les voix des ALS et des nouveaux arrivants et à présenter les possibilités d’éducation pour réduire les inégalités numériques pour les élèves qui risquent d’être laissés derrière.

Elie Ndala

Elie Ndala est un doctorant en éducation à l’Université d’Ottawa et boursier Ricard, qui se passionne pour l’éducation, ainsi que la promotion de l’équité et de la diversité en contexte francophone. En plus d’être membre fondateur du Groupe d’Action Contre le Racisme Anti-Noir, il est également directeur de la revue académique Voix Amplifiées. Elie a acquis une expérience professionnelle diversifiée en tant qu’assistant d’analyse pour les Instituts de Recherche en Santé du Canada et comme consultant pour le ministère de l’Éducation et de la Petite enfance du Nouveau-Brunswick. Fils d’immigrants de première génération, il est motivé à réconcilier les rapports entre sa communauté d’origine et celle qui l’a adopté.

Amanda May

Amanda défend les intérêts des étudiant.e.s marginalisé.e.s qui vivent dans des circonstances difficiles. Vivant actuellement dans les zones rurales de la Nouvelle-Écosse, Amanda prépare sa thèse de doctorat en explorant l’application des pédagogies expérientielles (land-based pedagogies) par le biais du pouvoir de guérison de la nature. Amanda est une guide certifiée en thérapie forestière.

Conseiller.ères du RCÉL

Anita Tenasco

Anita Tenasco est une Algonquine Anishinabe de Kitigan Zibi Anishinabeg (une communauté algonquine située au nord d’Ottawa, Ontario, Canada). Anita est une éducatrice qui croit fermement au contrôle de l’éducation des Premières Nations par les Premières Nations, au besoin urgent de revitaliser les langues des Premières Nations et à la valeur du jeu dans et autour des écoles. Anita est au service de sa communauté depuis 1994 en prenant une multitude de rôles dans le domaine de l’éducation et des services communautaires. En tant qu’enfant de parents survivants des pensionnats, Anita s’engage auprès des écoles non autochtones afin que la voix de la Nation algonquine Anishinabe soit présentée aux éducateur.rices de ces dernières.

Awad Ibrahim

Awad Ibrahim est le professeur Air Canada en antiracisme à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Théoricien des programmes d’études, il s’intéresse particulièrement à l’antiracisme et la justice sociale, la culture populaire des jeunes, le Hip-Hop, aux identités africaines du continent et des diasporas, et la linguistique appliquée. Ses oeuvres les plus récentes comprennent Nuances of Blackness in the Canadian academy: Teaching, learning, and researching while Black (2002, co-edité avec Tamari Kitossa, Malinda Smith et Handel Wright) et Disruptive learning narrative framework: Analyzing race, power and privilege in post-secondary international service learning (2022, co-edité avec Manu Sharma et Andrew Allen).